Charte de la santé mentale au travail : passer de l’intention à l’action

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La charte propose aux entreprises signataires de déployer un plan d’actions autour de 4 grands axes.

1. Sensibiliser et libérer la parole

L’un des premiers freins à la prise en compte de la santé mentale en entreprise est le silence et la stigmatisation dont sont victimes les personnes porteuses d’un trouble psychique. La charte encourage donc les entreprises à organiser des campagnes de sensibilisation et de formation pour aider chacun à repérer les signaux faibles (que ce soit pour eux ou pour leurs collègues) et créer un environnement dans lequel les questions de santé mentale peuvent être librement abordées.

Voilà là un axe de travail essentiel quand on sait que :

60 % des salariés

n’osent pas parler de santé mentale

1 personne sur 3

tairait sa situation si elle était porteuse d’un trouble psychique.

2. Développer le dialogue sur la qualité de vie et les conditions de travail

Diagnostics, baromètres RPS ou QVCT, espaces de discussions et ateliers d’intelligence collective… l’entreprise dispose de toute une palette d’outils pour favoriser le dialogue sur les conditions de travail. L’important est de créer un environnement propice à l’expression et la participation active des équipes à la vie de l’organisation.  

3. Améliorer en continu les organisations et l’environnement de travail

Créer cet environnement où chacun peut partager ses questionnements et remonter ses éventuelles difficultés prend tout son sens dès lors qu’ils sont suivis d’effets, autrement dit que les sujets sont traités. Rien de pire, lorsque vous avez remonté un dysfonctionnement d’avoir le sentiment que celui-ci n’a pas été traité ni même entendu !

Autre notion importante : la notion d’amélioration continue ; c’est là toute une philosophie et une culture d’entreprise qui impliquent d’observer, d’analyser, de tester, d’ajuster… et de recommencer. La logique d’amélioration se fonde sur l’écoute du terrain, l’expérimentation, les ajustements constants et la collaboration : des notions qui font écho aux principes même d’un projet QVCT. 

4. Soutenir concrètement les travailleurs par des actions de prévention, de formation et d’accompagnement.

Comment ? Là aussi, les exemples ne manquent pas, cela peut être :

  • en mettant en place des permanences d’écoute et d’accompagnement psychologique par exemple
  • en proposant à des personnes porteuses d’un handicap psychique un accompagnement par un psychologue et / ou un pair aidant
  • ou encore en proposant des formations « vivre et partager sa situation de handicap » à destination des personnes concernées

Adhérer à la charte : mode d’emploi

La charte est ouverte à la signature volontaire des entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. En signant, l’organisation s’engage à mettre en œuvre les principes énoncés dans un délai de trois ans, avec un suivi régulier des actions entreprises.

Un événement national, intitulé Cap pour la santé mentale, est prévu le 20 novembre 2025 pour recueillir les premières signatures officielles et valoriser les entreprises pionnières.

Santé mentale, RPS et handicap psychique : les prestations Ariane Conseil

Depuis trois décennies, les organisations publiques et privées mobilisent nos consultants, ergonomes, psychologues du travail et spécialistes des ressources humaines pour répondre à des besoins structurants tels que la réalisation de diagnostics, pour déployer des formations et des sensibilisation et pour accompagner des collaborateurs en fragilité.

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