Dispositif TMS Pros : Gaël Bardin, référencé par la Carsat

Gaël BARDIN

Chef de projet ergonome

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Qu’est-ce que sont les Troubles musculo–squelettiques (TMS) ?

Les troubles musculo–squelettiques (TMS) regroupent des affections touchant les structures situées à la périphérie des articulations : muscles, tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses, capsules articulaires, vaisseaux…

Les parties du corps les plus fréquemment atteintes sont : le dos, les membres supérieurs (poignet, épaule, coude), plus rarement les membres inférieurs (genoux).

Quels sont les principaux TMS ?

Les TMS sont des maladies qui affectent les tendons, articulations, muscles et nerfs et proviennent d’un déséquilibre entre les capacités du corps et les contraintes auxquelles il est exposé. Les conditions de travail sont la première cause des TMS.

Parmi les TMS les plus fréquents, on peut citer :

  • les lombalgies (douleurs au niveau du bas du dos),
  • les cervicalgie (douleurs au niveau du cou),
  • le syndrome du canal carpien au poignet,
  • le syndrome de la coiffe des rotateurs à l’épaule
  • l’épicondylite latérale au coude.

Quels sont les facteurs de TMS ?

Les facteurs qui sont à l’origine des TMS sont biomécaniques et liés aux contraintes psychosociales et organisationnelles. A ces facteurs, il convient d’ajouter le stress, de même que certains facteurs individuels comme l’avancée en âge ou certains antécédents médicaux, qui favorisent la survenue de TMS.

Les principaux facteurs de risque biomécaniques sont :

  • la forte répétitivité des gestes,
  • les efforts excessifs, comme lors du port de charges lourdes,
  • Le travail nécessitant des gestes précis et très fins,
  • les postures inconfortables ou maintenues durant de longues périodes, telles que le travail bras au-dessus du niveau des épaules.

La répétitivité des gestes entraîne une sollicitation continuelle des mêmes structures anatomiques.

Parmi les types de prise, celle en pince, c’est-à-dire effectuée entre le pouce et l’index, est généralement sollicitante. En effet, les mouvements exigeant une grande précision peuvent impliquer des efforts musculaires accrus (norme X 35-106).

Le port de gants, l’exposition aux vibrations et le froid constituent des facteurs aggravants. Ils augmentent notamment la force de serrage.

La charge de travail excessive, la forte pression temporelle, le manque d’autocontrôle sur le travail, le manque de participation des salariés aux décisions sur leur travail, de soutien social des collègues et de la hiérarchie, l’avenir professionnel perçu comme incertain, constituent des facteurs psychosociaux.

Les facteurs psychosociaux peuvent être sources de stress lorsque le salarié en a une perception négative.

Les effets du stress en liaison avec les TMS sont multiples. Les forces de serrage et d’appui sont accrues, la tension musculaire s’accroit, le temps de récupération s’allonge. Le stress amplifie la perception de la douleur et rend les salariés plus sensibles aux facteurs de risque de TMS.

L’activité des salariés aux postes de travail est fortement déterminée par l’organisation du travail.

Par exemple, le manque de pauses ou d’alternance entre des tâches plus ou moins sollicitantes ainsi qu’une durée de travail excessive sont des facteurs organisationnels qui augmentent le risque de TMS car ils ne permettent pas une récupération suffisante. L’absence de possibilité d’entraide, la dépendance au rythme d’une machine, la standardisation des modes opératoires qui nuit à la variabilité du mouvement peuvent également accroitre le risque de TMS.

Ces facteurs sont liés aux caractéristiques intrinsèques des individus telles que l’âge, le genre ou encore l’état de santé. Par exemple, un diabète ou des antécédents de fracture du poignet sont des facteurs favorisant l’apparition du syndrome du canal carpien.

Comment limiter les risques de TMS ?

Parce que 87% des maladies professionnelles reconnues sont uniquement du fait des Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), qu’elles entrainent, pour 45% d’entre-elles, des conséquences lourdes (voire permanentes) et que tous les secteurs d’activité sont touchés, leur prévention fait partie des enjeux stratégiques des pouvoirs publics.

Un véritable diagnostic de vos conditions de travail et des contraintes auxquelles font face vos salariés, assorti d’un plan d’actions concret, est la première étape pour prévenir les TMS. Parmi les contraintes en jeu, citons par exemple les facteurs biomécaniques (l’angulation et la répétitivité des gestes et postures, le port de charge…), les contraintes environnementales (les outils mis à la disposition des salariés, les espaces de travail…) ou les facteurs organisationnels (la charge de travail, les marges de manœuvre ou le rythme de travail).

Pour vous guider, les CARSAT répertorient dans chaque région les cabinets compétents en mesure de vous accompagner dans la réalisation de ce diagnostic et la mise en place du plan d’actions afférent, détaillant les diverses solutions à mettre en œuvre (formation, solutions techniques, mesures organisationnelles…).

Pour aller encore plus loin, les entreprises de moins de 50 salariés ont la possibilité de confier la réalisation de ces diagnostics et plan d’actions à un cabinet référencé par la CARSAT. Cette démarche peut être ainsi prise en charge à hauteur de 70%, plafonnée à 25 000€ HT.

Les compétences du cabinet en matière de prévention des TMS reconnues par la CARSAT Aquitaine

Ariane Conseil, acteur majeur dans la prévention des risques professionnels et la santé au travail, déploie depuis plus de 15 ans de nombreuses actions permettant de limiter notamment l’apparition de Troubles Muscolo-Squelettiques (TMS) en entreprise (diagnostics en ergonomie, formations, formations-actions…).

Le cabinet est à ce titre depuis peu référencé par la CARSAT Aquitaine et peut donc intervenir, dans le cadre précité, auprès des entreprises de la région (Dordogne, Aquitaine, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques).

Pour en savoir plus sur cette prise en charge 👇